samedi 16 novembre 2013

11/11 : into the wild

Après avoir passé le dimanche devant la télé en raison d'une météo peu engageante, il était temps de se reprendre en main. 
Ainsi, j'avais repéré sur la carte IGN une boucle au départ de Thoard. Le tracé empruntait le GTPA en passant par le col de la croix, la Bigue, le Saumon, Courbons et retour à Thoard. 
Point de vue de Thoard

C'est parti avec une montée raide pour rejoindre le col de  la croix à travers des sous-bois humides et froids, un tapis de feuilles mortes pour seul revêtement. 



L'exposition n'est pas favorable pour se réchauffer alors qu'il est déjà midi. Je passe dans des endroits peu fréquentés et suis attentif aux paysages plutôt agréables en automne. 

Avant de rejoindre le pied de la Bigue, une montée rude et brute me fait souffrir mais rien ne presse, je monte d'un pas léger. 
La Bigue

La Bigue qui culmine à 1653 m se trouve à mes pieds, cependant, je préfère de filer en raison d'un vent frais et l'incertitude d'un parcours dont le kilométrage reste encore imprécis.

En contrebas, j'aperçois le sommet où se trouve le relais et les atterrissages du vol à voile. La descente s'avère compliquée malgré l'aide de mes bâtons Leki, oubliés par un marcheur au Yosemite.

Je repère un chemin à flanc de colline pour rejoindre Thoard mais je préfère continuer par les ruines du Saumon pour rejoindre Courbons le long d'un chemin remarquable en tous points.
le pic d'Oise

A Courbons, je file droit avant de récupérer le chemin des Seyères qui doit me ramener à Thoard. Un panneau me rassure avec 10 km restants. 

La fatigue et le froid réduisent mon rythme déjà faiblard. Il faut dire que je me suis arrêté souvent boire et manger pour éviter tout souci. 


Le chemin est large quand je constate qu'il me faudra grimper à nouveau pour rejoindre mon point de départ. Le tracé est un chemin de terre, traversant quelques exploitations, et des maisons isolées. Il reste 5 km, la troisième couche de vêtements devient indispensable. Malgré un état d'affaiblissement avéré, je retrouve mon chemin en terminant par une ascension assez difficile.

Au final, c'était une belle journée d'efforts, de sueurs, de plaisirs, un peu en dehors du temps, hors des sentiers battus,version into the wild mais le retour à la civilisation est plutôt bénéfique.

Le lendemain, j'ai enchaîné avec un entrainement sur piste composé de séries de 30' et de 2 minutes. Le coach m'a recommandé de courir davantage sur la pointe qu'à plat. Il ne reste plus qu'à mettre en oeuvre cette recommandation si mon genou le veut bien ....




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