jeudi 18 juillet 2013

Course nature de la Penne : souvenirs, souvenirs !

Les chevaux sont lâchés

Descendant sur Marseille, j'ai trouvé cette course qui se déroule dans la ville où j'ai habité cinq ans. En rejoignant la ligne de départ près du cimetière des Candolles, je suis passé devant l'école primaire où j'ai passé une année avant le collège. Souvenirs ... 

Malgré la chaleur déjà étouffante, près de 200 coureurs s'élancent avec un parcours qui prévoit une grosse difficulté dans le camp militaire de Carpiane. Je reconnais les différents quartiers du gros bourg, passant même devant une maison de retraite qui semble n'avoir pas changé depuis trente ans ...

Les quatre premiers kilomètres alternent des portions montantes et descendantes sur un parcours de bitume. On monte tout doucement dans la campagne, les cigales semblent nous encourager à défaut des habitants ! 

Maintenant, nous sommes dans le vif du sujet, les chemins se font piégeux avec un terrain irrégulier et des passages difficiles. 

De front

J'essaie de garder le contact avec un groupe avant la grosse difficulté du jour. Près de 160 m de D+ sur les km 9 et 10. Je décide de marcher pour éviter l'implosion comme mes camarades du jour. 

Devant nous, passe une coureuse qui monte au train avec un style particulièrement productif. J'avance que nous la rattraperons dans la descente ... 

Après deux km en 17'39", je retrouve le sourire car une longue descente s'offre à ceux qui ont conservé encore quelques forces. Je file comme le vent (un peu facile) en tentant de prendre la meilleure trajectoire sur un terrain caillouteux qui sollicitent mes cuisses en surchauffe. 

Un peu fatigué ?

J'attends le ravitaillement avec impatience pour satisfaire mes besoins d'hydratation. Remplissant ma gourde à main, une personne m'asperge avec une bouteille d'eau. 

Maintenant, je repars avec une envie de ne pas être dépassé sur les 4 dernières bornes. On se fait plaisir avec un parcours descendant sur la partie bitumée où j'essaie de ne pas céder à celui qui me précède. 

Ainsi, je rejoins ce qui est un V2, sympathique avec qui j'échange deux mots avant de se tester sur le dernier kilomètre. Au final, je suis le dernier coureur en moins d'une heure 30 comme l'annonce le speaker à l'arrivée. Le dernier effort a été violent avec deux kilomètres parcourus en moins de 4'30". 

Le temps est raisonnable compte tenu du parcours, de la météo et de mon état de forme. C'est ma troisième course depuis mon retour à la compétition. Cela fait bizarre de retourner sur ce lieu où gamin, courir n'avait pas ma préférence. L'organisation a été irréprochable avec un ravitaillement à l'arrivée conséquent.


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