dimanche 9 juin 2013

10 km d'Embrun : sixième participation satisfaisante

sprint final ...

On revient toujours à ces premiers amours. J'ai commencé ici, il y a 6 ans. Maintenant que j'ai repris les choses en main , je me devais de courir ce 10 km même sans préparation spécifique, un peu à l'arrache. Je sais que le 10 km est exigeant surtout si l'on souhaite réussir un chrono. 

La course comme je le disais  autrefois, s'apparentait à mon second métier, une préoccupation quotidienne, cela doit le redevenir. La course permet de maintenir un équilibre quand les choses de la vie vous atteignent plus que nécessaire. Parlons course maintenant !

Compte tenu des 5 précédentes éditions, j'ai conscience que le tracé autour du plan d'eau et le long de la Durance ne se prête pas à un record. Je retire mon dossard sans appréhension particulière juste l'envie de bien courir en évitant de trop souffrir ...

Pas de puce pour mesurer le temps de chaque coureur, on est "une course artisanale" ... Le prix de l'inscription est identique à celui des années précédentes mais le coût du chronométrage en moins n'a pas été reporté ...

18h00 : c'est parti ! Je repère des coureurs dont je connais le niveau notamment deux triathlètes embrunais ... Je cale mon train sur leur allure tout en vérifiant ma vitesse sur mon GPS. 

Le vent de face sur la digue lors du premier kilomètre ne semble pas nous pénaliser, la montée sur le CNA et la bifurcation sur la route goudronnée avec son léger dénivelé que je connais par cœur nous permettent de finir le km 2 en 7'03".

On redescend sur le plan d'eau pour longer le camping municipal, les encouragements sont maigres sur cette portion plate. On passe à nouveau la ligne de départ avec une foule en liesse encourageant les deux triathlètes  

Je reste à moins de 10 mètres quand nous rejoignons la route le long de la Durance. Je dépasse enfin les triathlètes pour rejoindre un groupe de trois coureurs qui semblent faiblir. Nous voyons déjà les meilleurs sur le retour à un rythme troublant ... Le ravitaillement attendu au km 4,5 se situe 500 mètres plus loin avec un besoin urgent de boire avec la tête proche de l'implosion.

Je bois peu , m'asperge beaucoup quand un point de côté commence son travail de sape à mi-course. Je ralentis sous la douleur toute relative sur le chemin du retour. Certains me rattrapent dont les deux triathlètes mais je résiste pour les avoir à moins de 20 mètres ...

Il me semble que je cours dans le désert tant mon corps est en surchauffe et mes muscles en manque d'oxygène. Je regarde le GPS pour vérifier que je ne baisse pas trop de rythme. Je me motive comme je peux en passant le km 7 juste avant de passer sous le pont de la Clapière. 

La digue est de retour pour mon plus grand plaisir, ma fille présente m'encourage, ce qui me pousse à ne pas faiblir. Le vent de face ne me gène plus car je sais qu'au bout de la ligne droite, je serai à l'abri. En étudiant les  précédentes éditions, le km 9 s'avère le plus lent, comme d'habitude, en 5'04

Je maintiens mon effort mais l'absence de travail spécifique me limite dans ma performance. Je réussis le dernier kilomètre en 4'38 refusant d'être dépassé par un autre coureur. 

La ligne est franchie en 47'19 selon le chronométrage de la course mais je pense qu'il y a eu une erreur puisque mon GPS annonce un 47'30 ...

Avant le départ

Le temps est une donnée importante mais l'essentiel est ailleurs, participer à des courses, prendre du plaisir, se dépasser et atteindre ses objectifs. Mon second job de coureur à pied amateur semble être d'actualité avec un programme de courses qui s'étoffe sur l'année en cours. 

Du plaisir, des entraînements, de la souffrance et des courses, voilà un programme intéressant pour le second semestre.

1 commentaire:

ThierryF a dit…

Salut David, heureux de constater que tu es à nouveau coureur et bloggeur. A bientôt j'espère, même si l'intersection de nos programmes respectifs égale l'ensemble vide...