Le départ de Colmars |
Il est de plus en plus facile de s’inscrire à une course
avec les nombreux sites en ligne des organisateurs. En l’occurrence, il a fallu moins de cinq minutes pour finaliser
et payer mon inscription mais 1h24 pour arriver au col des champs. Je brûle les
étapes comme souvent en n’indiquant que le temps nécessaire pour franchir la
ligne d’arrivée.
J’avais remarqué que la course se déroulait à Colmars, un point sur la carte à
la limite des Alpes-Maritimes et du Parc du Mercantour. Le trajet routier
équivaut à 70 km pour 1h15 de temps de trajet sur des
routes départementales.
Il y a des avantages dans la nouvelle configuration familiale, la distance n’est plus un facteur bloquant, profitant ainsi de découvrir le nouveau territoire.
Je retire le dossard, puis observe les coureurs déjà présents
occupés à s’échauffer. Il y a ceux qui sont équipés des pieds et à la tête et ceux qui courent en tee-shirt en coton.
Ceux qui s'échauffent pour la gagne et ceux qui font semblant de s'échauffer (moi) pour ne pas s'épuiser avant le départ.
Je me pose toujours la même question sur le fait d’être au fond du département pour monter un col de première catégorie sur 12,5 km, 850 m de D+ et des portions variant entre 6 et 9%. Un dimanche matin.
Ceux qui s'échauffent pour la gagne et ceux qui font semblant de s'échauffer (moi) pour ne pas s'épuiser avant le départ.
Je me pose toujours la même question sur le fait d’être au fond du département pour monter un col de première catégorie sur 12,5 km, 850 m de D+ et des portions variant entre 6 et 9%. Un dimanche matin.
C’est parti, j’aime prendre le départ d’une course, cela
signifie que la vie continue, que le plaisir de se dépasser reste toujours présent et
l’envie de terminer avec le meilleur temps possible.
Je pars (vite) mais rien d’exceptionnel vu que les meilleurs
ont déjà pris quelques centaines de mètres d’avance sur ce qui sera la seule
portion plate du parcours.
Nous bifurquons à droite pour s’engouffrer sur une petite
route de deux mètres de large maximum. Nous commençons notre chemin de croix avec
une succession de lacets et des portions toujours plus difficiles au fur et à
mesure des kilomètres.
Au bout de trois kilomètres, un petit groupe de coureurs se forme, avec une cadence qui me permet de suivre et même de mener le train quelquefois. Courir en groupe permet de maintenir l'effort constant pour ne pas être lâché.
Pourtant à mi-course, le groupe éclate, je bloque quelque peu puisque les temps au km sont moins favorables alors que le dénivelé est moindre.
Ainsi je me retrouve seul mais personne n’est en mesure de me dépasser. Du coup, je gère mon effort comme tout bon coureur amateur …
Pourtant à mi-course, le groupe éclate, je bloque quelque peu puisque les temps au km sont moins favorables alors que le dénivelé est moindre.
Ainsi je me retrouve seul mais personne n’est en mesure de me dépasser. Du coup, je gère mon effort comme tout bon coureur amateur …
Le pari initial de départ consistait à ne pas marcher, refuser la marche pour éviter
de perdre le rythme.
Les autres filent et disparaissent dans chaque virage pour
réapparaître dans les rares lignes droites. Je constate au fur et à mesure des
kilomètres que la distance avec les échappés se stabilise validant ma stratégie (originale) de ne pas marcher malgré la fatigue et les jambes plus lourdes.
Devant moi, un concurrent marche depuis peu, je me rapproche puis le dépasse à mon rythme. Ainsi, je démontre que le coureur à pied qui court va plus vite que celui qui marche ... CQFD
Devant moi, un concurrent marche depuis peu, je me rapproche puis le dépasse à mon rythme. Ainsi, je démontre que le coureur à pied qui court va plus vite que celui qui marche ... CQFD
Je regarde l’altitude sur mon GPS mais des panneaux indiquent le nombre de kilomètres restant, l’altitude et le pourcentage sur le
kilomètre.
A présent, j’aperçois le point culminant (2095 m) qui met un terme à mon effort d’ascension de près de 80 minutes. Des spectateurs applaudissent chacun d'entre nous puis arrive la seule partie descendante pour arriver au fameux col à la limite du parc du Mercantour à 2087 m.
A présent, j’aperçois le point culminant (2095 m) qui met un terme à mon effort d’ascension de près de 80 minutes. Des spectateurs applaudissent chacun d'entre nous puis arrive la seule partie descendante pour arriver au fameux col à la limite du parc du Mercantour à 2087 m.
J’éprouve toujours un plaisir bref à franchir la ligne
d’arrivée, épuisé, mais heureux d’être parvenu à mes fins. Le classement reste
honorable avec une 44ème place sur 89 coureurs classés en 1h24’07’’.
L’effort particulier de monter un col sur près de 12 bornes
s’avère être un effort difficile mais moins traumatisant qu’un trail. Justement
la semaine prochaine, je devrais courir le trail nocturne de Corbières qui me
rappellera la Saintélyon en version réduite !
Finalement, nous sommes redescendus en navette permettant d'échanger avec certains coureurs et marcheurs.
La remise des prix a permis à quasiment tous les coureurs d'avoir un lot. Le tirage au sort m'a permis de gagner un tee-shirt technique et du miel local.
Finalement, nous sommes redescendus en navette permettant d'échanger avec certains coureurs et marcheurs.
La remise des prix a permis à quasiment tous les coureurs d'avoir un lot. Le tirage au sort m'a permis de gagner un tee-shirt technique et du miel local.
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