Se préparer au 10 km d'Embrun fin mai reste une gageure.
En effet, réaliser une vraie préparation pour 10 bornes tout en voulant participer aux nombreuses courses de printemps n'est pas toujours conciliable.
J'entame ma deuxième semaine du plan d'entrainement avec toujours un travail sur piste que j'apprécie de plus en plus.
C'est étonnant, cet exercice semble rebuté le plus grand nombre. Pour ma part, je prends du plaisir à courir le plus vite possible. C'est assez euphorisant de tourner sur la piste d’athlétisme comme les champions ...
Bref, pour mardi, c'est encore le développement de ma VMA avec 8*2' avec une distance de 470 m à parcourir. Cela donne une vitesse de 14 km/h.
Malgré une gène sur ma hanche droite, je file vers 21:15 en direction du stade.
Les sensations sont bonnes, je parviens au stade avec une moyenne de 11.1 km/h !
Je sais, ce n'est pas énorme mais je suis habitué à être en deçà.
Je réalise mes huit tours avec une minute trente de récupération.
Je me sens bien et j'enchaine les quatre premières avec le résultat suivant :
498 m - 490 m - 478 - 491 m. Je fatigue certes mais je m'hydrate à chaque fois.
Je ne veux pas faiblir et je profite d'un autre coureur pour tenter de le suivre dans ma 5ème série. Le résultat est étonnant avec 522 m soit du 15.2 km/h.
Je veux réaliser un 8/8 pour effacer mes difficiles entrainements de la première semaine.
Ce sera 499m, 479 m et 500m pour finir.
Je suis en nage au bord de l'épuisement mais c'est agréable de se dépasser.
Comme me l'a dit un habitué des lieux, "on aime ça !".
Je rentre finalement assez vite au boulot à un rythme de 10 km/h (3.08 km en 18'28").
La vie est belle !
Je prévois encore une sortie demain sur un rythme tranquille avec mes nouvelles trabucco (encore neuves) que je devrais etrenner lors de la foulée caturige dimanche. J'ai une autre solution avec mes NB MT100 achetées en Californie dont le confort trop rudimentaire et l'absence de contrôle m’empêchent d'utiliser sur les longs trails.
J'aimerais améliorer mon premier chrono de 2009 assez médiocre. J'étais parti beaucoup trop vite dans la descente et la première montée avait dégradé fortement ma fréquence cardiaque (190!). Du coup, j'ai été contraint de marcher sur les petits raidillons et souffert dans les longues lignes droites pour rejoindre Chorges.
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