dimanche 1 septembre 2013

La montagne m'appartient !

La montagne
Après la civilisation, le tourisme de masse, le soleil, la plage et les slaves, il est temps de revenir à la nature brute et solitaire.
Le contraste s'avère saisissant dans la mesure où ce nouveau parcours fait suite à ma volonté d'atteindre la montagne en face de mon logement.
A vol d'oiseau, cela semblait accessible et proche mais la réalité fut toute autre.

Que faire après une journée de travail ?

Lire : j'aime pas
Dormir : plus tard
Manger : j'ai pas faim
Travailler : j'ai plus envie
Séduire une jeune femme : un peu trop vieux
Sortir le chien : il est resté là-haut
Aller au plan d'eau : l'eau est trop froide
Aller au cinéma ; j'aime pas aller tout seul
Regarder la télévision : pas canal +

Bref, pour toutes ces raisons, j'ai revêtu comme Batman mon costume de coureur à pied pour filer à la rechercher du chemin qui permettra d'arriver là-haut.

Que la montagne est belle ... mais elle résista longtemps en m'imposant des passages dans les ravines pour sortir d'un tracé inexistant mangé par la végétation.

Ne connaissant pas ce nouveau territoire, j'ai hésité entre plusieurs chemins qui le plus souvent s'arrêtaient au bout de quelques mètres.

Après m'être perdu, j'ai donc rejoint un cours d'eau asséché me permettant au final de prendre le chemin vers le sommet.

Après deux kilomètres et près de 300 m de D+ avec de nombreuses portions avec des pourcentages où seule la marche rapide est possible. La lumière baisse, la vue est sublime, le GPS indique l'altitude à 970 m, je contemple le paysage, écoute le silence mais pas que et finit par crier pour que l'écho me réponde.

Je vide mes trabucco remplies de petits cailloux et me lance dans la descente de façon tranquille pour éviter une vilain chute. Je rejoins le cours d'eau rempli de galets niçois !

Je retrouve un nouveau chemin et passe par la route pour revenir dans mon home sweet home.

L'effort du soir s'est avéré plus difficile que prévu mais l'essentiel était de tenter et d'oser. Maintenant, il n'y a plus qu'à !


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