mercredi 16 février 2011

Snow trail Ubaye Salomon : mission impossible !

en plein effort ...
quelques centimètres plus loin !

Courir sur la neige, ce n'est pas évident pour le corps, les appuis et les tendons ! 
Mais courir dans 60 cm, voire davantage dans la "neige friable" (sic l'ACBU), ça se complique pour un humble coureur comme votre serviteur.
Retour sur une course au dénouement très long.
J'arrive difficilement à retirer mon dossard et me dépêche pour aller me préparer dans ma voiture, garée hors du village.
Je me résigne à ne pas retirer mon sac à chaussure mais l'essentiel est d'être sur la ligne de départ. Je finis d'épingler mon dossard au dernier moment.
Le départ est donné et je me retrouve en queue de peloton. La conséquence est que je termine le premier kilomètre en 8'47 avec plusieurs passages délicats. 
La piste damnée me permet de retrouver une certaine vitesse et d'arriver à la première difficulté : une piste de ski à grimper jusqu'à la route qui rejoint Fouillouse.
Je progresse raisonnablement sans à coups, dépassant quelques concurrents en difficulté. Je connais le tracé et suis toujours en capacité de courir sur le bitume.
Le 9ème km et l'altitude 1903 m sont atteints en 1h10 et mon état de fraicheur est très correct.
Le mental n'est pas atteint comme à Chabanon sans doute parce que je connais déjà le tracé.
Cependant, il me reste environ 300 m de D+ pour arriver au point culminant à 2250 m. 
Étonnamment, je progresse sans souffrance en m'hydratant et m'alimentant régulièrement.
Je passe en 1h41 avec la satisfaction d'entamer une descente vers la vallée. 
C'est là que tout se complique avec une "neige friable" dont la conséquence est de s'enfoncer dans 60 cm de neige à chaque foulée. 
Je me tords les chevilles, tombe à plusieurs reprises sans me blesser.
Ce n'est pas le cas d'une concurrente, enveloppée dans une couverture de survie qui attend entourée de 4 coureurs.
A présent, nous sommes quatre en file indienne progressant très lentement sur ce terrain piègeux empêchant toute vellélité de courir. 
On avance péniblement avec l'objectif de courir mais ce n'est possible que sur quelques portions très réduites. Les camarades d'infortune maugréent sur cette neige traitresse. 
Moi, je préfère me concentrer sur ma foulée et éviter chutes et enfouissements  jusqu'au tronc dès que je sors de la trace !
A présent, je me retrouve seul avec un semblant de parcours praticable mais il faut une nouvelle fois se résigner en raison des plaques de verglas signalées par des points d'exclamation. 
Le sentiment qui prédomine à ce moment est qu'il me faut rallier la ligne d'arrivée sans me blesser..
Je glisse plus souvent que je ne chute sauf une fois où je me retrouve entouré de verglas. 
Le bonheur de visualiser le pont me rappelle que le tracé redevient roulant !
Il est annoncé quatre km de plat mais je sais que ce sera au plus deux bornes comme l'année dernière
Je cours aussi vite que mes cuisses et tendons meurtris me le permettent. 
Je  franchis la ligne d'arrivée en 137ème position sur 214 arrivants. 
L'organisateur dans son compte-rendu fait état de nombreux abandons sans préciser les motifs et le nombre exact.
Finalement, il s'agit de mon troisième plus long effort en course avec un chrono de 3h31'26".
Quelques remarques récurrentes sur ce type d'épreuve : courir avec des crampons ou des chaines pour limiter les chutes et faciliter la progression sur des portions à fort pourcentage.
Je termine les trails blancs cette année avec un sentiment mitigé et contrasté comparé à l'année dernière.
En effet, je n'ai couru que 7.5 km sur les 20 km que compte cette épreuve.
A présent, je me lance dans la préparation du marathon de Marseille sur 8 semaines à partir du lundi 21 février, coaché par un entraineur de la FFA via mon pass running et le site de "je suis un coureur".


2 commentaires:

yohann a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
yohann a dit…

bravo et bonne prépa pour ton marathon ça sera plus roulent lol