lundi 5 octobre 2009

Trail Lavande : que du plaisir !


L'arche d'arrivée avec derrière le Pic de Charance







Arrivée des concurrents du Trail Edelweiss



Le pic de Charance qui culmine à 1903 m.



La première féminine sur le long et 11ème au scratch ! Bravo !


Dimanche 4 octobre 2009 après six semaines de préparation, des sorties dominicales en endurance, de séances de côtes, de VMA et des footing, nous allons bien voir si tout cela valait la peine !
Je me suis réveillé sans stress après une bonne nuit. Un café + 1 moitié de Gatosport.
Nous arrivons Luc, Fabrice et moi sur le site de Gap Charance bien en avance, pas de queue pour retirer les dossards. On s’habille avec la chance de ne pas prendre une veste vu la météo ensoleillée et la température douce.

A côté de notre véhicule, je reconnais un participant de l’année dernière (Olivier C. de Villard-Bonnot avec qui j’avais erré dans la deuxième partie. Nous avions convenu de finir ensemble mais une chute que je n’avais pas remarquée l’en avait empêchée ! On se souhaite bonne course !

Le GPS est là comme d’habitude mais je laisse le cardio car celui-ci semble dysfonctionner avec des fréquences passant de 120 à 69 alors que je suis au repos.
Je suis le conseil de Luc de courir à la sensation chose nouvelle pour moi ! Nous voilà sur la ligne de départ avec environ 300 autres écervelés.

Je connais le parcours c’est un avantage indéniable. Les 8 premiers kilomètres sont assez roulants avec quelques petites côtes mais rien de mortel. Par contre, je suis ma consigne initiale de partir dans un rythme régulier sans trop de variation de vitesse.
Je suis dépassé par beaucoup de coureurs mais je sais que je pourrais les rattraper dans la deuxième partie.
Le parcours suit le canal, je reconnais la route qui file vers la droite avec une montée sèche qui m’oblige à marcher mais comme je suis bien mes pas sont conséquents et mon rythme cardiaque reste correct.
Nous arrivons dans le dur : l’ascension du Pic de Charance avec ces quatre paliers. Luc n’est pas loin quelques dizaines de mètres au dessus personne ne court on escalade on crapahute !
Je ne suis jamais dans le rouge dépassant des concurrents au milieu de l’ascension exsangues. Je connais ce regard ...
On monte avec 24’ entre le 9 et10 km. Le paysage est magnifique, la vue somptueuse mais on n’est pas là pour admirer les fleurs et les paysages.
On grimpe. On est bientôt arrivés car il fait froid avec le soleil voilé. Le sommet atteint, la récompense d’une belle descente n’est pas au rendez vous. Il faut faire très attention la pente est impressionnante pour rejoindre le premier point de ravitaillement au km 12 pour 1h55. Je pointe à la 213ème position ! Je ne m’inquiète pas plus !





Après l'ascension, on descend avec le sourire


Luc s’arrête, je lui tape dans le dos, avale deux verres de coca, des fruits secs et part avec une groupe de femmes que je vais suivre sur la crête. Il ne faut pas s’attarder car le froid peut jouer des tours.
Les pâturages sont toujours là comme quelques vaches. Je me rappelle l’année dernière les vaches. Je suis un groupe que je dépasse avant d’entamer une descente dans la boue, des parties difficiles avec un fort dénivelé que je préfère courir seul.

Je rejoins des groupes que je suis un temps et dépasse quelques temps après. Dans la partie qui remonte vers le col de gleize à travers forêts et sous bois je reste en contact avec une petit groupe où l’on prend le temps de s’encourager !

Le point de ravitaillement est proche, je bois. Le public nous encourage et ne m’arrête qu’une minute pour boire du sucré et prendre deux abricots secs.
Je pars dans un bon tempo suivant un coureur du 45 km avec deux premiers kilos à 13km/h. Il me laisse passer puis baissant de rythme il filera irrésistiblement. Je double des coureurs isolés, fatigués avec des crampes.
Je rejoins un dernier groupe de 4/5 coureurs le rythme est rapide et je prends garde au sol pour éviter la chute et la blessure.
C’est grisant de courir avec de bonnes sensations. Je sens le point de côté arrivé mais je ralentis car il reste deux bornes et quelques concurrents à doubler.

A la fin de la descente, il me reste un peu d’essence et je dépasse cinq participants débouchant sur le pré pour terminer la dernière ligne droite avec ma fille dans un temps de 3h24’19’’.
Je suis finalement 164ème sur 300 rentrants !





photos ratées de mon arrivée prises par Systemia.



Photo prise par Véronique.


Luc arrivera 5’ plus tard malgré une chute sur les pierrées mais heureusement sans conséquence grave. Ce n’est pas le cas de Fabrice (2h48 et 58ème) qui a chuté dans les 800 derniers mètres en butant sur une souche. Un morceau de bois au sol lui ouvre le dessous de l'œil et lui sectionne le canal lacrymal. Il est obligé de partir à Marseille pour subir une opération. De retour, cet accident bien que grave n'a pas de conséquence sur sa vision.
C'est finalement une belle journée avec une performance intéressante rendue possible par un entrainement sérieux et une bonne gestion de course.
Je retiendrai d'excellentes sensations dans la montée et une descente grisante !


Repos bien mérité.






Export de SportTracks avec les intervalles et l'altitude !

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